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Libération

Les agglos à l’heure du vert

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Vélib’ ou Autolib’ ont changé les modes de déplacements. L’action des communes porte ses fruits.
publié le 3 novembre 2009 à 0h00

Les communes et les agglomérations sont désormais en première ligne dans la lutte pour le développement durable. Avec deux défis d’envergure : la politique des transports et la gestion des déchets.

Douce circulation. Dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, la question des transports, premiers émetteurs de CO2 avec 34 % des rejets, est incontournable. C'est pourquoi les villes mettent en place, depuis quelques années, des alternatives à la voiture individuelle. «L'enjeu est d'optimiser l'usage du moyen de transport et l'espace qu'il occupe dans la ville, explique Taoufik Souami, professeur à l'Institut français d'urbanisme de l'université Paris-VIII. En utilisant les transports à plusieurs, les ratios de pollution deviennent plus faibles.»

Une seule solution existe, hors la marche à pied, pour se déplacer sans aucune émission de carbone : le vélo. Pistes cyclables étendues ou réaménagées, bicyclettes en libre-service, autant de mesures prises par les villes pour favoriser cette circulation douce. En 2008, on comptait à Paris 440 km d'aménagements cyclables, soit trois fois plus qu'il y a dix ans. Et, depuis 2007, 20 000 Vélib' sont proposés en libre-service. Conséquence : une hausse de 17 % de la fréquentation des pistes entre 2007 et 2008 - les Vélib' représentant 35 % de ce trafic. Une progression qui reste insuffisante aux yeux de Philippe Colomb, président de l'association Vélorution : «Avec 2 % à 3 % de