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A la Société générale, la crise est finie

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La banque a plus que doublé son bénéfice net au 3e trimestre, mais ce résultat reste inférieur à ses attentes. Raison de ce rebond: le retour des bénéfices dans les activités de marché.
Frédéric Oudea, PDG de la Société Générale, le 7 mai 2009. (REUTERS)
par LIBERATION.FR
publié le 4 novembre 2009 à 12h04
(mis à jour le 4 novembre 2009 à 12h12)

Encore quelques petits trimestres et l'épisode Kerviel ne sera bientôt plus qu'un mauvais souvenir. La Société générale a dégagé au troisième trimestre un bénéfice net plus que doublé (+132%) mais inférieur aux attentes, à 426 millions d'euros, marqué par des provisions toujours élevées et le retour aux bénéfices des activités de marché.

Ce résultat est pourtant inférieur aux attentes des analystes, qui tablaient sur 524 millions d'euros.

Les responsables? Les entreprises et les particuliers qui n'ont pu, en raison de la crise, honore les traites de leurs crédits - notamment à la consommation - lors du troisième trimestre, ce qui a pénalisé les résultats de la banque.

La Société générale a néanmoins pu s'appuyer sur le retour aux bénéfices de ses activités de marché, à hauteur de 133 millions d'euros. «Nous continuons à gagner des parts de marché sur la banque de financement et d'investissement», a souligné le PDG Frédéric Oudéa.

La banque de financement et d'investissement rompt là avec une période difficile qui l'avait vu enregistrer des pertes lors de quatre des cinq derniers trimestres.

Par ailleurs, après avoir déjà cédé pour 3,8 milliards d'euros d'actifs à risque au premier semestre, la Société Générale en a encore vendu pour 1,7 milliard durant le troisième trimestre.

La preuve que les Français ne sont pas rancuniers envers les banquiers?