Après des mois de négociations avec l'équipementier canadien Magna, le constructeur automobile américain General Motors a annoncé hier mardi sa décision de ne plus vendre sa filiale allemande Opel. Le coup de théâtre est intervenu le jour même où la chancelière allemande Angela Merkel, qui s'était fortement engagée en faveur de la cession d'Opel à Magna, était en visite aux Etats-Unis.
Le groupe a justifié ce retournement de situation en évoquant «un environnement devenu plus favorable ces derniers mois» et «l'importance d'Opel/Vauxhall pour la stratégie internationale de GM».
Fritz Henderson, directeur de General Motor, avait anticipé les nombreuses déceptions que cette décision allait susciter: «Nous comprenons que la complexité et la lenteur de ce processus ont été épuisantes pour tous ceux qui étaient partie prenante. Mais, depuis le début, notre but a été d'assurer la meilleure solution à long terme pour nos clients, employés, fournisseurs et revendeurs.»
La solution choisie par GM n'est rien d'autre qu'une restructuration dont le coût s'élèverait à 3 milliards d'euros. Sans plus de préc