Une journée de discussion pour rien? Les pays du G20, réunis samedi en Ecosse, se sont montrés divisés sur la délicate question du financement de la lutte contre le changement climatique et sur la mise en oeuvre d'une taxe sur la finance, en dépit des encouragements de Londres.
La Grande-Bretagne, hôte de cette réunion des grands argentiers du G20, avait pourtant solennellement appelé ces pays à s'attaquer de front au problème du changement climatique et à se montrer novateur dans la régulation financière, y compris par la fiscalité.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown est venu en personne à Saint Andrews (Ecosse) pour appeler le G20, qui rassemble Etats riches et émergents, à envisager une taxe sur les transactions financières, entre autres mesures destinées à ramener la stabilité dans la planète finances.
"Parmi les propositions figurent une prime d'assurance reflétant le risque systémique, la création d'un fonds, des dispositions sur le capital, ou une taxe sur les transactions financières internationales", a-t-il énuméré.
Une taxe, quelle taxe?
Mais les participants à ce G20 Finances semblent n'avoir guère partagé cet enthousiasme. Le sujet ne figure pas dans la déclaration finale et n'a même pas été abordé lors de la réunion, a assuré devant la presse le président de la banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet.
Le secrétaire américain au Trésor, Tim Geithner, interrogé sur le sujet par la