Le rapport de la commission Rocard-Juppé sur le grand emprunt a identifié sept «axes prioritaires d'investissements d'avenir», d'un montant de 35 milliards pour l'Etat, dont près de la moitié pour l'investissement supérieur et la recherche.
Avec l'apport de financements privés, locaux et européens, «l'emprunt national devrait correspondre à un investissement total de plus de 60 milliards d'euros», écrit la commission, qui précise qu'elle «s'est refusée à choisir tout projet individuel, préférant retenir des grandes priorités». Elle propose que «les fonds levés soient affectés à des organismes gestionnaires et gérés de manière étanche par rapport au reste du budget» de l'Etat, sans pouvoir «servir au financement des salaires des fonctionnaires».
La commission recommande également la création d'un Comité de surveillance de l'emprunt national composé de parlementaires, de personnalités qualifiées et de représentants des ministères concernés.
Voici les sept axes retenus, leurs principaux objectifs et les montants d'investissement proposés.
Enseignement supérieur et recherche: 16 milliards
- Favoriser l'émergence de campus d'enseignement supérieur et de recherche d’excellence (10 milliards)
- Investir dans les équipements de recherche, soutenir l’innovation pédagogique et renforcer l’attractivité de la recherche en France (2 milliards)
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