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Quand Sarkozy le modeste vante son plan de relance

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Le Président a fait l'éloge de son action face à la crise financière et économique ce mardi à La Seyne-sur-Mer. Tout en concédant que «la crise n'est pas derrière nous». Extraits de son discours.
Nicolas Sarkozy, ce mardi. (REUTERS)
publié le 1er décembre 2009 à 13h44
(mis à jour le 1er décembre 2009 à 13h47)

«Le temps n'est pas à l'autosatisfaction. Ce serait une attitude choquante. Il s'agit de dire qui a dit la vérité.» Nicolas Sarkozy était ce mardi midi à la Seyne-sur-Mer (Var) pour dresser le bilan de son plan de relance annoncé non loin il y a douze mois. Et si sa modestie doit en souffrir, le chef de l'Etat s'est employé à le marteler: la France s'en sort moins mal que les autres puissances mondiales. Pour ce faire, le Président a égrené les différentes mesures prises par l'Etat depuis un an pour soutenir l'économie, avant de rappeler ses fondamentaux politiques habituels et enfin de proposer un nouveau système monétaire international. Détail de ses déclarations.

Le plan d'aide aux banques

«Il y a un an, je vous avait promis qu'aucune banque ne ferait faillite, qu'aucun dépôt ne serait perdu. Les engagements que j'ai pris ont tous été tenus (...) Le plan de relance n'a pas coûté un centime d'euro au contribuable. Il a rapporté 2,2 milliards d'intérêts (...) 13 milliards d'euros ont déjà été remboursés sur la vingtaine de milliards prêtés.»

«Je n'ai pas voulu que l'Etat fasse le métier des banques à leur place. Nous n'avons racheté qu'une seule banque: Dexia (...) Je sais qu'il y a eu un resserrement des attributions de crédit. C'est pour cela que nous avons créé un médiateur du crédit. Cela ne doit pas être une si mauvaise idée que cela, puisque l'Allemagne vient de décider de faire la même chose.»

L'Etat interventionniste

«La dette mondiale a augmenté de 15.000 milliards de dollars (...) Mais si les Etats n'étaient