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Libération

Trois syndicats hôteliers dénoncent l'addition

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Les négociations sur les salaires dans l'hôtellerie – en contrepartie de la baisse de la TVA –ont débouché la nuit dernière sur un accord fragile, rejeté par les principaux syndicats.
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publié le 1er décembre 2009 à 8h08
(mis à jour le 1er décembre 2009 à 8h08)

Dix-sept heures de négociations salariales dans l’hôtellerie-restauration ont débouché dans la nuit de lundi à mardi sur un accord fragile, accepté par deux syndicats de salariés et rejeté par trois autres.

Le gouvernement avait fixé ce lundi comme date-butoir pour parvenir à un accord sur les salaires en contrepartie de la baisse de la TVA à 5,5% obtenue depuis le 1er juillet, alors que l’autre engagement phare des restaurateurs, sur les baisses de prix, peine à être appliqué.

Cette longue séance a été rythmée par des pauses à répétition, des allers-retours de propositions écrites et des échanges musclés entre représentants de l’Umih, le premier syndicat de restaurateurs en proie à une guerre des chefs.

A l’issue des discussions, les cinq organisations patronales (Umih, Synhorcat, GNC, CPIH, Fagiht), représentant indépendants et chaînes de l’hôtellerie-restauration – aux intérêts parfois divergents – ont signé leur texte. La CFDT et la CFE-CGC attendaient d’en référer à leurs fédérations de rattachement pour le parapher.

Les trois autres syndicats de salariés ont crié à «la trahison» car «on nous a dit des choses, on en a écrit d'autres». Ils se réservent la possibilité d'exercer leur droit d'opposition, comme ils l'ont déjà fait en juillet après un premier accord paraphé par les mêmes CFDT et CFE-CGC. «On renvoie la balle aux pouvoirs publics» alors que le gouvernement a «fait un chèque en blanc de 3 milliards d'euros à une profession qui n'est p