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Libération

Restauration: l’accord salarial bloqué

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Le texte signé par la CFDT et la CFE-CGC ne pourra entrer en application si une majorité de syndicats s'y opposent. Or la CGT, FO et la CFTC vont exercer leur «droit d'opposition» et réclament de nouvelles négociations.
Dans un restaurant parisien, en juin 2009. (© AFP Emilien Cancet)
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publié le 2 décembre 2009 à 18h44
(mis à jour le 2 décembre 2009 à 18h50)

La CGT et FO, ainsi que la CFTC, dont la position était encore incertaine, annoncent ce mercredi qu'elles vont faire «usage de leur droit d'opposition» à l'accord salarial dans l'hôtellerie-restauration conclu en début de semaine. Et réclament de nouvelles négociations.

L'accord a été signé par la CFDT et la CFE-CGC mais il ne pourra entrer en application si cette majorité de syndicats s'y opposent.

Dans un communiqué, la deuxième organisation patronale du secteur a laissé entendre qu'elle était prête à poursuivre les négociations. «Le Synhorcat entend cet appel» de la CGT, FO et de la CFTC, et ayant «toujours mené les négociations dans la recherche d'un consensus le plus large possible», «le dialogue social peut donc continuer».

Au secrétaire d'Etat au Commerce Hervé Novelli, qui jugeait hier mardi que l'accord comportait des avancées «indéniables» et appelé «à la responsabilité des organisations syndicales», les trois syndicats répondent dans un communiqué «que c'est bien le premier droit d'opposition, exercé en juillet dernier, qui a permis d'obtenir de nouvelles avancées, même si ces dernières s'avèrent insuffisantes».

Un premier accord avait été signé en