Le taux de chômage est resté globalement stable au troisième trimestre en France, une nouvelle jugée «encourageante» par le gouvernement mais relativisée par des économistes, car elle masquerait une hausse des chômeurs découragés et un chômage encore loin d'amorcer sa décrue.
Après cinq trimestres de hausse, le taux de chômage a «marqué le pas» en métropole, restant comme au deuxième trimestre à 9,1%, au niveau de début 2006, mais il a légèrement augmenté dans les départements d'Outre-mer pour atteindre globalement 9,5% (+0,1 point), a dit l'Insee jeudi.
Le taux de chômage au sens du BIT correspond en métropole à 2,58 millions de chômeurs n’ayant pas travaillé, même une heure, dans la semaine de référence, disponibles pour travailler dans les deux semaines et ayant engagé des démarches actives de recherche d’emploi le mois précédent.
La France avait enregistré son plus bas taux de chômage en 25 ans début 2008. Depuis, l’Insee a recensé près de 600.000 chômeurs de plus en 18 mois, selon les critères BIT.
Par tranches d'âge, le chômage des 15-24 ans en activité, très affecté par la chute de l'intérim, a continué d'augmenter au troisième trimestre 2009 car il a «explosé» chez les jeunes femmes (Insee). On se rapproche d'un million de jeunes actifs au chômage.
Le chômage des 15-24 ans a atteint 23,8% (probablement le double dans les zones urbaines sensibles) contre 8,2% chez les 25-49 ans et 6,2% chez les seniors.
Le chômage partiel, qui est cofinancé par l’