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Bussereau poursuit ses efforts pour éviter une grève des routiers

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Les syndicats, qui dénoncent une paupérisation des routiers, mettent en avant une série de revendications salariales, et pourraient bloquer des entrepôts avant les fêtes. Le secrétaire d'Etat aux Transports a désigné des médiateurs et proposé un calendrier.
Le secrétaire d'Etat chargé des Transports Dominique Bussereau avant une rencontre avec les syndicats de transport routier, le 7 décembre à Paris (© AFP Joël Saget)
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publié le 8 décembre 2009 à 7h28
(mis à jour le 8 décembre 2009 à 7h30)

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, mouille sa chemise pour tenter d'éviter une grève des routiers, à partir de dimanche soir, en désignant un médiateur et en proposant un calendrier de discussions.

«Il peut y avoir un accord» d'ici à la fin de la semaine: «c'est la tâche que je m'assigne», a-t-il expliqué à l'issue d'un entretien avec les syndicats des quelque 500.000 salariés du transport routier de marchandises qui, mécontents des propositions patronales sur les salaires, ont appelé à une grève à partir de dimanche à 21h30.

Trois médiateurs nommés

Trois membres d'un cabinet spécialisé ont été chargés de rapprocher les points de vue entre le patronat et les syndicats que Bussereau juge «éloignés aujourd'hui mais rapprochables». Les médiateurs ont commencé dès lundi soir à discuter avec les représentants de l'intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) dans la salle même où venait se s'achever l'entretien des syndicalistes avec secrétaire d'Etat.

Celui-ci espère réunir patronat et syndicats autour d'une table au ministère des Transports mercredi, avant le conseil des ministres, pour discuter «à partir des premières conclusions du médiateur».

Selon Bussereau, «il y aura deux types de discussions». La première, portant sur le court terme, devrait aborder les problèmes salariaux et aboutir à «un accord de bonne volonté réciproque» d'ici à la fin de la semaine, permettant d'éviter la grève. Le deuxième round de discussions se t