1er: Bernard Arnault (LVMH), avec 16,8 millions d'euros par an. 2e: Arnaud Lagardère (Lagardère SCA) avec 13,3 millions. 3e: Bernard Charlès (Dassault Systèmes) avec 8,1 millions. Tel est le podium des dirigeants d'entreprises françaises les mieux payés en 2008.
Pourtant, ne rions pas, eux aussi ont été «touchés» par la crise. Selon une étude publiée ce mercredi par la société de conseil Proxinvest, les patrons des 40 plus grandes entreprises françaises ont vu leurs rémunérations reculer de 20% en 2008.
Bon, il reste que la rémunération moyenne des présidents exécutifs du CAC 40 s'est élevée l'an dernier à 3,6 millions d'euros, soit 211 fois le Smic, selon cette étude.
La baisse des rémunérations a aussi touché les entreprises du SBF 120 (les 120 plus grandes entreprises) dont les patrons ont touché en moyenne 18% de moins qu'en 2007.
«Il n'y a pas de lien entre les rémunérations et la performance» des entreprises, souligne un des auteurs de l'étude, Loïc Dessaint.
Dans le détail, le salaire fixe des dirigeants du SBF 120 n'a pas bougé sur un an, tandis que la rémunération variable, les stock-options et les actions gratuites dont ils bénéficiaient ont reculé.
En moyenne, le salaire fixe a représenté 30% de leur rémunération totale, la part variable 35% et la part actionnariale 35%, selon l'étude.
Proxinvest souligne enfin qu'il reste des efforts à faire en terme de transparence concernant la rémunération des présidents exécutifs, mais aussi celle des conseils d'administrat