Si les clients des cafés et restaurants ne se retrouvent toujours pas dans la baisse de la TVA de 18,6% à 5,5% dans le secteur, les représentants des salariés, eux, se frottent les mains. Ce mercredi, la CGT, FO et la CFTC ont signé l'accord salarial en contrepartie de la baisse de la TVA déjà paraphé mardi par trois organisations patronales et deux autres syndicats de l'hôtellerie-restauration, la CFDT et la CFE-CGC.
Les cinq syndicats et, côté patronal, le Synhorcat, la Fagiht et la CPIH, étaient parvenus lundi à un accord, après des mois de tractations. La principale organisation patronale du secteur, l'UMIH, et le GNC, qui représentent les chaînes hôtelières, ne sont pas signataires.
Pour autant, l'accord s'appliquera à toute la branche.
Mardi, la CGT, FO et la CFTC avaient annoncé qu'elles signeraient le texte le lendemain. Les trois syndicats avaient refusé un précédent accord conclu le 30 novembre entre le patronat, la CFDT et la CFE-CGC.
L'accord, qui concerne 800.000 salariés, prévoit - notamment - une «prime TVA» pour les salariés, représentant 2% du salaire annuel brut, tant que la TVA est à 5,5%. L'ancienneté minimale pour toucher la prime est de quatre mois, ce qui permet d'intégrer des saisonniers, et son pl