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Libération

Sarkozy aux avant-postes sur le climat

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Com . Au «Grand Journal» de Canal +, hier, le chef de l’Etat s’est dit sûr qu’un accord serait conclu.
publié le 17 décembre 2009 à 0h00

Nicolas Sarkozy endosse son costume vert. Pour partir à la rescousse d'un sommet carbonisé ? Avant de s'envoler pour Copenhague, le chef de l'Etat a refusé hier sur Canal + d'envisager «un échec» de la conférence climat. Ce serait «catastrophique» ; le pays qui en prendrait le risque serait «isolé». Il estime que c'est le moment clé : «Il se passera beaucoup de temps avant que 110 chefs d'Etat et de gouvernement se retrouvent dans la même capitale sur le même sujet.» Alors qu'un vent de déprime s'est engouffré dans le Bella Center (lire ci-contre), il se dit persuadé d'arracher un accord. «Sur l'objectif des 2 degrés» de hausse maximale de la température globale, «la réduction de 50% en 2050 des émissions» de CO2, «la mise en place de financements innovants pour aider l'Afrique et les pays les plus pauvres à se développer» et «la création d'une organisation mondiale de l'environnement pour vérifier les engagements».«Le leadership, c'est clairement l'Europe qui l'assume», a affirmé hier le Président. Pas Barack Obama, que Sarkozy qualifie de «convaincu». Mais qui serait trop en avance sur l'opinion publique et la classe politique américaines.

«Sarko c'est un peu notre dernière carte», notait dépitée une membre d'ONG. Pourtant, les chefs d'Etat l'ont martelé hier à la tribune, à l'image du Sénégalais Abdoudaye Wade qui se désole «de nouvelles promesses faites pour o