Ses forces. C'est un peu l'histoire du lièvre et de la tortue, sans que l'on sache encore qui coiffera l'autre au poteau. Dévoilé hier, le Google Phone, baptisé Nexus One, est le vrai premier mobile conçu de bout en bout dans les labos du géant de l'Internet. Presque quatre ans après les premières rumeurs d'un Google Phone, au printemps 2006 ! Et plus de deux ans après le lancement de l'Iphone. Parti plus tard, Google pourrait cependant courir très vite. D'abord, parce que son système d'exploitation, Androïd - qui permet de naviguer d'une application à l'autre, téléphoner, relever ses mails, se localiser, surfer sur Internet…-, est ouvert. Traduction: «Il pourra être adopté par un grand nombre de fabricants», explique Frédéric Pujol, analyste au cabinet de conseil Idate.
Second atout, avec Nexus One, Google franchit un pas dans la maîtrise du produit. Jusqu'à présent, il se contentait de fournir gratuitement Androïd aux équipementiers (une quinzaine de modèles, chez Motorola, LG, Samsung, Acer, sont sortis en 2009). Mais avec le Nexus One, souligne Caroline Noublanche du cabinet Prylos, «Google a repris la main. C'est lui qui donne aux équipementiers les spécifications». D'où une maîtrise parfaite du produit. Nexus One est fabriqué par le taïwanais HTC mais c'est la marque Google qui est mise désormais en avant.
Ses faiblesses. Le buzz entretenu autour du Nexus One depuis Noël sera-t-il à la