«Une ligne rouge» à ne pas franchir. Le secrétaire d'Etat à l'Emploi, Laurent Wauquiez, a été sans équivoque ce mardi : le constructeur automobile Renault, susceptible de produire sa Clio IV en Turquie, ne doit faire «aucune fermeture de site, aucun licenciement» en France.
«Renault n'est pas une entreprise comme une autre, parce que l'Etat est actionnaire à 15% et ce n'est pas juste pour être spectateur, et parce que c'est une entreprise qu'on a beaucoup aidé pendant la crise, a martelé Laurent Wauquiez. On s'est battu pour que la voiture électrique soit produite à Flins (Yvelines) (...) mais avoir la voiture électrique, cela ne veut pas dire qu'on peut accepter d'abandonner la production de Clio.»
L'évocation d'une possible délocalisation totale en Turquie de la production de la nouvelle Clio de Renault fait polémique. La génération actuelle de Clio est produite en partie à Flins et en partie à Bursa (Turquie).
Taxe professionnelle
Selon le secrétaire d'Etat, «pour une entreprise dans laquelle l'Etat est actionnaire, la ligne est simple: s'il s'agit de vendre aux Français, il faut, autant que possible, produire français; s'il s'agit de vendre à l'international, on peut produire à l'international.»
Et Laurent Wauquiez