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Vivendi. Repères

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publié le 12 janvier 2010 à 0h00

«J’ai eu l’occasion […] ces derniers jours de mettre l’accent sur […] des erreurs de gestion de ma part, ou un excès de communication.»

Jean-Marie Messier lors du procès

57 C'est le nombre de questions auxquelles va devoir répondre chaque membre du jury. Avant de délibérer, chacun aura à cocher «oui» ou «non».

Les douze jurés populaires sont des habitants de New York, peu rompus aux questions financières. Sur la centaine de personnes présélectionnées, vingt-quatre sont retenues après entretiens avec le juge. Chacune des parties doit ensuite en exclure six de manière discrétionnaire.

Sept ans de saga judiciaire

Juillet 2002. Démission de Jean-Marie Messier de la présidence de Vivendi Universal. Il est remplacé par Jean-René Fourtou. Début de l'enquête de l'AMF (Autorité des marchés financiers) en France et de la SEC (Securities and Exchange Commission) aux Etats-Unis.

Octobre 2002.

Début de l’enquête judiciaire en France.

Janvier 2003.

Plainte en nom collectif (class action) déposée à New York.

Décembre 2003.

Jean-Marie Messier, Guillaume Hannezo (ex-directeur financier) et Vivendi sont condamnés par la SEC à des amendes.

Décembre 2004.

Messier et Vivendi sont condamnés par l’AMF à des amendes, réduites en appel ; aucune charge n’est retenue contre Hannezo.

Janvier 2009.

Le parquet de Paris demande un