Les ministres des Finances et banquiers centraux du G7 ont ouvert vendredi à Iqaluit, dans la neige du Grand Nord canadien, une réunion lors de laquelle ils sont invités à se parler franchement, à l'heure où les marchés financiers mondiaux s'inquiètent.
Les délégations ont toutes atterri dans l'après-midi sur une ancienne base militaire américano-canadienne, devenue l'aéroport de cette ville de 6.000 habitants située à quelque 2.000 km au nord de Montréal et Ottawa.
La réunion a commencé formellement peu après 19H00 (00H00 GMT) par un dîner dans un hôtel-restaurant de la capitale du territoire du Nunavut, où étaient servies deux spécialités régionales, l'omble chevalier (un salmonidé) et le médaillon de caribou.
Avant d'attaquer les discussions, Canadiens et Européens se sont retrouvés sur des traîneaux à chiens, une expérience qu'ont manquée Américains et Japonais, arrivés au coucher du soleil.
Le G7 regroupe, outre le Canada qui le préside, les Etats-Unis, le Japon, et quatre pays européens (Allemagne, France, Italie et Royaume-Uni). Sont également conviés le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Commission européenne.
L'utilité du G7 inspire de plus en plus de doutes, entre la montée en puissance de la Chine, qui devrait devenir la deuxième économie mondiale cette année, et la consécration du G20. Mais les hôtes canadiens ont réussi à attirer une centaine