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Libération

Levée temporaire de l'occupation à Ikéa

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La réunion de négociation entre direction et syndicats, annulée mercredi, devrait se tenir jeudi. Les syndicalistes qui occupaient les locaux du siège français Ikéa ont levé «temporairement» leur occupation.
Des salariés d'Ikea bloquent le magasin du groupe à Plaisir dans les Yvelines, le 9 février 2010. (AFP Pierre Verdy)
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publié le 10 février 2010 à 15h35
(mis à jour le 10 février 2010 à 15h37)

La réunion de négociation entre les syndicalistes et la direction d'Ikea devrait se tenir jeudi, à 14 h. Mercredi soir, vers 23h30, les syndicalistes qui occupaient depuis lundi le siège français d'Ikea, à Plaisir (Yvelines), pour réclamer une hausse des salaires, ont levé « temporairement » leur occupation.

Cela a estompé l'incertitude autour de la tenue de la réunion de négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires, initialement prévue mercredi matin et repoussée par la direction, qui réclamait en préalable la libération du bâtiment.

«La direction s'est engagée à ouvrir lors de la réunion de jeudi des négociations sur une augmentation de salaire collective», a déclaré mercredi soir, à l'AFP, Sébastien Heim, délégué syndical central FO, à l'issue d'une rencontre avec le directeur général d'Ikea France, Stefan Vanoverbeke.

« La grève est maintenue jeudi dans les magasins dans l'attente d'un pourcentage collectif et l'occupation du siège est levée temporairement », a-t-il poursuivi, en prévenant que l'occupation pourrait reprendre « si les négociations ne sont pas bonnes ».

De son côté, Pierre Deyries, directeur de la communication d'Ikéa France, a confirmé la libération des locaux peu avant 23h30 mais n'a pas confirmé un engagement de la direction sur une augmentation de salaire collective. « Demain on fera d