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Libération

Toyota, l’histoire sans frein

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auto . Un défaut électronique de la Prius avait été repéré dès janvier.
publié le 10 février 2010 à 0h00

«L'affaire Toyota» n'en finit pas. Chaque jour qui passe apporte son lot d'informations gênantes pour le constructeur. Hier soir, les autorités américaines annonçaient examiner des plaintes sur la direction des Corolla. Une tuile qui n'éclipse pas la mise en cause du système de freinage de la Prius, l'hybride la plus vendue dans le monde, dont 7 000 commercialisées en France. Akio Toyoda, le patron du groupe, a confirmé hier le rappel au Japon et aux Etats-Unis de 437 000 Prius 2010 (de 3e génération), en sus des 8 millions de véhicules rappelés depuis l'automne.

Et ce détail troublant : début et mi-janvier, avant ce dernier retrait, le constructeur a livré à ses concessionnaires japonais, un logiciel qui permet de réviser le système informatique du contrôle de freins ABS du modèle. Toyota est ainsi intervenu sur toutes ses Prius fabriquées en janvier pour corriger un défaut électronique.

Pression. Dans l'archipel, sont aussi concernés par la manœuvre les modèles Sai et Lexus HS250h (17 700 unités vendues au Japon à rappeler), leur système de freins étant identique à celui de la Prius 2010.Les déboires de la Prius donnent du grain à moudre aux plaignants américains et canadiens convaincus que les défauts constatés au niveau des pédales d'accélération de plusieurs véhicules Toyota, et les accidents graves qu'ils ont parfois provoqués, sont d'ordre électronique. Selon certains experts, de possibles interférences électromagnétiques pourraient avoir cau