Présente dans huit pays et bientôt au Maroc, la Fnac reste le leader incontesté en France de la vente de produits culturels. Mais l'enseigne doit faire face à une stagnation des ventes de livres et à la crise du disque, le tout sur fond de concurrence accrue des enseignes low-cost en ligne et de recul de ventes de produits techniques (- 3,3% en 2009). En février 2009, un plan de suppression de 400 emplois est annoncé, soit 3,4% des salariés français. A la fin de l'année, la Fnac Bastille ferme ses portes, laissant 168 personnes sur le carreau et provoquant divers mouvements sociaux. «Il y a des restructurations, pour le moment limitées à Paris, avec en toile de fond la revente, explique Stéphane Renaud, délégué syndical FO à la Fnac d'Annecy. La Fnac a énormément changé ces dernières années. L'introduction de nouvelles méthodes de management, avec un suivi individualisé des performances et la pression mise sur chaque salarié, contredit l'image sociale de la société.» A la recherche de nouveaux créneaux plus rentables, la Fnac s'est concentrée ces dernières années sur l'ouverture de plus petites surfaces de périphérie et sur une «révolution 100% client» (moins de conseils, plus de ventes) qui passe mal auprès des vendeurs.
Chiffre d'affaires 4,375 milliards en 2009, en baisse de 1,8 %.
Rentabilité 4,2 % en 2009 contre 4 % en 2008.
Restructurations 400 emplois supprimés en France sur 15 000 salariés dans le mon