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Libération

Puma veut se remettre d’un coup de pompe

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publié le 19 février 2010 à 0h00

A la différence d'autres enseignes de PPR, Puma n'est pas du tout à vendre. Acheté à prix d'or en 2007, le troisième équipementier sportif au monde (derrière Nike et Adidas) est au contraire au cœur de la nouvelle stratégie du groupe recentré autour de «marques mondiales d'équipement de la personne». Le PDG, François-Henri Pinault, a vanté hier «l'univers désirable et aspirationnel de Puma» et rappelé que, en cette année de Coupe du monde de foot, la marque allemande bénéficiait d'un calendrier très porteur. Lors de la présentation des résultats 2009, mercredi, le PDG de Puma est pourtant resté très prudent, déclarant que, «à la lumière du climat actuel de la consommation et de la volatilité de l'économie, nous nous attendons à ce que le consommateur continue de restreindre ses dépenses». En 2009, Puma a fortement souffert de la crise, avec des ventes en recul de 7,9%. Sur le dernier trimestre, cette baisse s'est encore accentuée à 12,8%. L'équipementier a donc mis en place un plan d'économies de 180 millions d'euros et procédé à diverses fermetures de magasins pour «optimiser son réseau».

En 2010, Puma se contente de tabler sur un chiffre d'affaires au moins égal à celui de 2009. Pas «très aspirationnel» pour la nouvelle poule aux œufs d'or de PPR…

Chiffre d'affaires 2,452 milliards en 2009, en baisse de 2,5 %.

Rentabilité 13 % en 2009 contre 13,9 % en 2008.

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