Les réseaux au bord de l’apoplexie ? Cette angoisse a alimenté le Salon mondial du mobile de Barcelone, qui s’achève ce week-end. Avec une série de question presque métaphysique…
Les réseaux vont-ils tenir ?
AT&T aux Etats-Unis et O2 au Royaume-Uni reconnaissent crûment l'engorgement de leurs réseaux. New York est au bord de la syncope. Et le patron de RIM, dont les BlackBerry patinent, fustige «la congestion», les «ruptures de connexion». En France, les discours sont plus tempérés. N'empêche, «il y a régulièrement des alertes, notamment aux heures de pointe, dans les zones de bureaux, mais aussi là où il y a de grosses concentrations d'habitation,souligne Olivier Cimelière, le directeur de la communication d'Ericsson. Oui, il y a un problème de montée en charge.» La faute, d'abord, aux clés 3G. Et aussi aux smartphones qui multiplient vidéos, streaming, jeux en ligne… En Europe de l'Ouest, a dévoilé l'institut d'études GFK, il s'est vendu 19 millions de smartphones en 2009. Le double de 2008. Même performance en France.
Ce succès, notamment dû à l'iPhone, est un calvaire pour les opérateurs. Et 2010 se présente très mal. A Barcelone, un déluge de nouveaux modèles a déferlé, à écran tactile et habiles à se connecter sur Internet, chez Samsung, LG, Motorola, Nokia… Avec une percée notable du géant Google et de son système d'exploitation fluide, Android. Des smartphones de plus en plus puissants. «Il n'y a plus d