Plan com à France Télécom. Plombé par une vague de suicides (une trentaine depuis deux ans), l'opérateur renouvelle son staff en fanfare. Il va changer de directeur des ressources humaines mais le nouvel impétrant, Bruno Mettling (actuel DRH des Banques populaires), ne sera en fonction que «d'ici la fin de l'année». Et l'actuel titulaire du poste, Olivier Barberot, ne sera pas viré mais réaffecté quelque part au sein de l'état-major, en charge de l'international. D'ici là, il continuera à négocier avec les syndicats.

Tout baigne. Com encore et toujours, la nomination d'une nouvelle directrice de la communication : l'ex-ministre de la Culture Christine Albanel (Libération de lundi). Elle aura du pain sur la planche, mais Stéphane Richard se débrouille déjà très bien tout seul pour ce job. Avant même d'être formellement nommé PDG de France Télécom (ce ne sera effectif que lundi), il a pris les devants hier dans des entretiens à BFM, au Monde et en conférence de presse, pour commenter les résultats annuels 2009 de l'opérateur.

«En France, compte tenu de l'émotion légitimement suscitée par ces suicides et du temps que nous avons consacré à écouter nos salariés, on pouvait s'attendre à des perturbations sur l'activité. Ça n'a pas été le cas. Nos résultats financiers et commerciaux sont très bons. En décembre, nous avons réalisé 1,8 million d'actes commerciaux, un record historique. Nous détenons 47% du marché du téléphone mobile en Fr