Malgré la récession et un recul historique du commerce mondial en 2009 (- 12%), la France garde la cote auprès des étrangers qui apprécient sa fiscalité de plus en plus attractive. C'est le principal enseignement du bilan des investissements étrangers (IDE) en France en 2009, présenté mardi et dans lequel l'Hexagone se maintient au troisième rang derrière les Etats-Unis et la Chine. «Nos facteurs d'attractivité sont réels et transcendent un certain nombre de difficultés tant conjoncturelles que structurelles», s'est félicitée la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, en insistant sur la «qualité de la main-d'œuvre» et l'atout fiscal que représente le crédit impôt-recherche.
Alors que les flux d’IDE ont reculé de 39% dans le monde en 2009, l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII) a enregistré 639 implantations dans l’Hexagone. L’Allemagne est devenue le premier investisseur étranger avec 113 projets, devant les Etats-Unis (106) et l’Italie (56).
A y regarder de plus près, l'attractivité de la France n'est pourtant pas au mieux. Le nombre d'emplois créés (29 889) est en recul de 6,4% par rapport à 2008 et de 25% depuis le record de 2006. Une baisse qui s'explique par la taille plus modeste des implantations : la moitié d'entre elles concernent moins de 20 emplois. Un chiffre qui n'a rien «d'alarmant» selon l'AFII, qui l'explique par la part croissante des investissements dans le tertiaire et des activités de pointe comme la