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Sarkozy et Merkel trouvent un accord pour sauver la Grèce

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Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors du sommet de Bruxelle ce jeudi. (© AFP Georges Gobet)
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publié le 25 mars 2010 à 19h31
(mis à jour le 25 mars 2010 à 19h34)

La France et l’Allemagne sont parvenues jeudi à un accord négocié dans la douleur sur un plan d’aide à la Grèce financé par des prêts de la zone euro et du FMI, qui doit encore être validé par l’ensemble des pays européens lors d’un sommet à Bruxelles.

C’est une rencontre entre le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel en marge d’un sommet des dirigeants de l’UE à Bruxelles qui a permis de débloquer la situation.

Leur conclave «a abouti à un accord sur un texte d’une page et demie qui décrit très précisément les conditions dans lesquelles les pays de la zone euro pourraient être amenés à intervenir», a indiqué la présidence française. L’Allemagne a confirmé l’existence d’une solution de «consensus».

Ce texte devait encore être validé dans la soirée par l’ensemble des seize pays de la zone euro et les 27 Etats de l’UE.

Crise budgétaire sans précédent

Le texte franco-allemand prévoit «un cadre européen constitué par des prêts bilatéraux coordonnés» de la zone euro, qui serait complété par des «prêts du FMI avec la claire mention du fait que le financement européen devrait être majoritaire», selon la présidence française.

Ce dispositif ne serait utilisé qu’en cas de besoin. S’il est activé, l’intervention du FMI serait sans précédent dans la zone euro depuis sa création en 1999.

La Grèce traverse une crise budgétaire sans précédent du fait de l’ampleur de sa dette, qui a obligé son gouvernement à prendre déjà de douloureuses mesures d’austérité. Athènes estime aujourd’hui payer