La presse grecque loue ce vendredi le «gilet de sauvetage» offert par l'Union européenne et le rôle positif de la BCE dans l'adoption d'un plan d'aide à la Grèce, tout en exprimant des réticences sur l'implication du FMI.
L'UE a adopté jeudi un plan d'aide à la Grèce qui ne sera utilisé qu'en cas de besoin. Ce plan prévoit des prêts de pays de la zone euro et du FMI, dans une proportion de deux tiers du total pour les premiers, et d'un tiers pour le second, selon le président français Nicolas Sarkozy.
«Soutien (basé) sur un lourd mécanisme UE-FMI», titre le journal économique libéral Naftémporiki, qui souligne que «des prêts bilatéraux seront la solution ultime» pour la Grèce si cela «s'avère nécessaire».
«Ouf, on respire deux fois», affirme en une le journal à grand tirage Ta Néa (pro-gouvernemental, centre-gauche), en se félicitant que l'UE et le FMI aient apporté leur soutien à la Grèce.
Le quotidien loue lui le rôle du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet lors du «thriller des négociations européennes» jeudi à Bruxelles, qui a offert «un cadeau en or» aux banques grecques en prolongeant au-delà de 2010 l'assouplissement des critères imposés aux banques pour que la BCE leur prête des liquidités.
«Un consensus franco-allemand a conduit à l'accord pour soutenir les besoins d'emprunt de la Grèce, alors que Trichet annonce des mesures pour tonifier la liquidité des banques g