Au terme de deux jours de débats parfois très tendus, l’Assemblée Nationale a terminé l’examen du projet de loi relatif à l’ouverture à la concurrence des jeux sur Internet.
Pour cette deuxième lecture, la majorité n’a déposé aucun amendement et décidé de repousser l’intégralité des 180 amendements de gauche, qu’ils soient de pure obstruction ou bien qu’ils contribuent à améliorer le texte sur des points précis. Objectif: une adoption définitive du Parlement par un vote conforme à celui du sénat, à la virgule près, lors du vote solennel le 6 avril. En effet, si le texte est adopté à l’Assemblée sans changement, il n’a pas pas besoin de repassé par la case Sénat.
L’analyse du député socialiste de la Nièvre Gaëtan Gorce, chef de file de l’opposition sur ce texte, qui a fait le choix d’un refus de l’ouverture des jeux sur Internet.
L’opposition, dit le gouvernement, n’a cherché qu’à s’opposer à une ouverture inévitable des paris en ligne. Que lui répondez-vous?
Notre but n’était pas de nous opposer pour nous opposer. Et on ne défend pas le statu quo des deux monopoles historiques comme l’a dit la majorité, mais une réforme en profondeur du système. Une réforme dans la droite ligne de l’arrêt Santa Casa de la Cour de justice européenne à propos du Portugal et qui a largement changé la donne.
Quel est le rapport avec la loi française?
La cour de justice a donné raison à l’Etat portugais qui entendait interdire deux sites de paris en ligne dont Bwin et