Renault devrait produire dans l’usine Daimler de Hambach (Moselle) une Twingo à deux places inspirée de la Smart. Cette bonne nouvelle est, selon nos informations, l’un des cadeaux faits à la France par les jeunes fiancés Renault-Nissan et Daimler. Un geste qui arrive à point après la polémique sur la délocalisation de la Clio en Turquie. Déjà ratifiée côté allemand, l’alliance a été approuvée hier matin par le conseil d’administration de Renault. Les représentants de l’Etat et des salariés ont voté pour le projet, qui a ensuite été présenté aux syndicats en comité central d’entreprise. Il faudra toutefois attendre la conférence de presse d’aujourd’hui à Bruxelles (en terrain neutre) pour entendre les deux patrons, Carlos Ghosn et Dieter Zetsche, dévoiler les détails de leur partenariat industriel. Sans surprise, un échange de participation va être conclu à hauteur d’environ 3% du capital. Une alliance moins glamour qu’un vrai mariage, mais motivée par de solides intérêts communs.
Quel est l’intérêt de l’alliance ?
Sur le papier, les tourtereaux sont parfaitement complémentaires. Daimler cherchait un allié pour réduire les pertes de ses petits modèles (Smart, Mercedes Classe A et B), dont les ventes sont insuffisantes. C’est justement la spécialité de Renault. En partageant le développement et la production, les deux groupes vont très classiquement réduire les coûts. Le nerf de la guerre en pleine crise. De son côté, Renault va profiter de l’expertise et de l