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Libération

Ciel de traîne pour les Français à l’étranger

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Trafic. Le retour complet à la normale est prévu samedi.
publié le 22 avril 2010 à 0h00

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, s'est sans doute avancé en prédisant mardi que tous les passagers bloqués à l'étranger seraient rentrés «dans les quarante-huit heures». C'est-à-dire ce soir. Même si, après cinq jours de fermeture, le déblocage du trafic aérien se confirme, faire repartir la machine est très compliqué.

Hier, 100% des vols longs-courriers et 75% des moyens-courriers ont été assurés en France. A Roissy, l’activité est quasi revenue à la normale. Mais pas à Beauvais, fermé au trafic encore hier : basée sur cet aéroport, Ryanair avait annulé tous ses vols. Le volcan semblant se calmer, l’ouverture du ciel européen est quasi totale. Ici et là, subsistent des alertes, comme en Finlande, qui a de nouveau fermé son espace aérien hier.

Les opérations de rapatriement se sont amplifiées. A Tokyo, Pékin et New York, les ambassades tentent de coordonner les opérations. Au Japon, la cellule de crise mobilise une cinquantaine de personnes. «Nous négocions avec les 18 compagnies opérant à Tokyo pour trouver des places sur les vols retours.» Sur les 1 300 Français qui ont demandé de l'aide à l'ambassade, plusieurs centaines ont embarqué hier, mais selon Sandra Cohen, vice-consule, «200 à 300 personnes devraient encore rester bloquées pour quelques jours».

Pour maximiser ses chances d'embarquer, certains font le pied de grue, voire campent à l'aéroport. Beaucoup de Japonais stressés par le nuage ont renoncé à leur voyage au dernier moment. Il