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Plan d'aide: la Grèce exprime son «besoin national», l'Allemagne traîne des pieds

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Graffiti "Brulons les banques", en marge d'une manifestation contre les mesures d'austérité, le 22 avril à Athènes. (REUTERS)
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publié le 23 avril 2010 à 11h48
(mis à jour le 23 avril 2010 à 18h06)

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou a demandé vendredi l'activation du mécanisme d'aide FMI-UE. En direct à la télévision, le dirigeant a évoqué «un besoin national».

Mais la chancelière allemande Angela Merkel a conditionné le déclenchement du plan d'aide à «un programme d'économies crédibles» et à une menace sur «la stabilité de l'euro dans son ensemble». Berlin a longtemps exprimé son désaccord contre cette aide dont elle sera le premier contributeur devant la France. Par ailleurs, l'opinion publique allemande du pays est majoritairement hostile à un sauvetage de la Grèce.

«Inquiétude»

La réaction d'Angela Merkel tranche avec la position française. La ministre de l'Economie Christine Lagarde s'est félicitée que la Grèce ait «lancé» le processus d'aide financière, «ce que manifestement le marché attendait dans l'inquiétude et dans l'incertitude».

Avant l'intervention de la chancelière, la commission européenne ne prévoyait «aucun obstacle» à l'application du plan d'aide. On y promettait une réponse rapide, de même qu'au FMI. La Maison Blanche a également apporté son soutien au gouvernement grec.

A 16h20, les taux des obligations d'Etat à dix ans se tendaient pour la Grèce à 8,56% alors qu'en milieu de journée, après l'intervention télévisée du Premier ministre grec, ils étaient descendus sous les 8%.

«Choix criminels»

Georges Papandréou a dénoncé les «choix criminels du précédent gouvernement» en mati