Dans une interview publiée par le Journal du Dimanche, la ministre de l'Economie Christine Lagarde estime qu'aider la Grèce, en très graves difficultés financières, relève de la solidarité, «nous défendons le territoire de l'euro».
«Lorsqu'une partie de ce territoire est attaquée, et que notre devise commune est sous pression, on est tous tenus tenus d'être solidaires», mais «cela en veut pas dire qu'il faille être complaisant».
«J'espère, indique-t-elle encore, que le Parlement sera ouvert à cette logique».
Le 3 mai prochain, le parlement français va débattre du plan d'aide du gouvernement à la Grèce, qui porte sur 6,3 milliards d'euros, dont 3,9 milliards immédiatement.
Si la Grèce rembourse rubis sur l'ongle les 3,9 milliards prêtés par Paris, les intérêts gagnés par la France s'élèveraient à 150 millions d'euros, indique la ministre.
Selon elle, la Grèce «n'a pas tenu ses engagements» en rejoignant le cercle de l'euro, en présentant des «chiffres erronés» et en suivant des «politiques économiques inadaptées».
La France «plus qu'à l'abri».
«Il nous faudra des mécanismes de contrôle pour que l'on soit certain de ne pas tomber dans un puits sans fonds, c'est toute la mission qui incombe à la Commission européenne et au FMI.» «On veut stabiliser. Mais cela n’empêche pas la fermeté et il faudra être extrêmement atte