"Les citoyens grecs ne doivent pas craindre le FMI, il est là pour les aider", a déclaré le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à Washington du Comité monétaire et financier international, l'assemblée des États membres du FMI.
Dominique Strauss-Kahn, qui s'est entretenu à cette occasion avec le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou, s'est refusé à donner le moindre détail sur leurs discussions.
"Je suis sûr que vous aurez toutes les réponses quand la négociation sera terminée", a-t-il dit en réponse à de nouvelles questions sur l'état des négociations entre le FMI et la Grèce.
Athènes a formellement demandé un prêt pour sortir de la crise budgétaire dans laquelle s'enfonce le pays depuis plusieurs mois.
«Bénéfice du doute»
L'intervention du FMI est vécue comme une ingérence humiliante dans un pays qui nourrit un certain anti-américanisme, et qui est synonyme pour la gauche d'une politique néo-libérale susceptible de mettre le pays à genoux.
Interrogé sur l'animosité en Grèce à l'égard de son institution, Strauss-Kahn a rappelé que ce n'était "pas le seul pays où le FMI est diabolisé".
"Les Grecs et les autres doivent voir le FMI tel qu'il est aujourd'hui. Le FMI est une sorte d'organisation de collaboration", a-t-il souligné.
Le président du CMFI, Youssef Boutros-Ghali, a également pris la défense du Fonds.
"Si vous pouvez passer ce message aux Grecs,