L'actuelle présidente du Medef, Laurence Parisot, est seule candidate en lice pour sa propre succession le 1er juillet: la présidente du mouvement patronal Ethic, Sophie de Menthon, a renoncé à se présenter, de même que Thibault Lanxade, un dirigeant de petite et moyenne entreprise.
«A partir du moment où l'on m'assure que le débat sera là, je n'ai plus de raison d'y aller. Mission accomplie», a déclaré Thibault Lanxade sur BFM, qui a également fait valoir sa décision par le fait que «l'unité patronale (...) est plus que jamais nécessaire en cette période de crise».
Dans un communiqué publié ce lundi, Thibault Lanxade juge «légitime de ne pas être candidat», pour ne pas menacer cette unité patronale «au moment où les entreprises traversent de grandes difficultés et compte tenu notamment des dossiers (retraites, dialogue social dans les très petites entreprises, ndlr) qui mobilisent actuellement le Medef».
Plus amère, Sophie de Menthon, qui souhaitait aussi se lancer dans la course à la présidence, a également renoncé. «La peur a gagné», a-t-elle estimé ce matin sur BFM, en regrettant le manque de débat. «Sous prétexte d'unité patronale (...), serrons nous les coudes. C'est une élection interne. Ne parlons pas, et surtout pas de débat», a-t-elle regretté.