L'accord sur l'aide internationale à la Grèce est imminent, selon Bruxelles, alors que le Premier ministre grec Georges Papandréou a invoqué ce vendredi la «survie» du pays pour justifier la cure d'austérité sans précédent qui l'attend, déjà dénoncée par les syndicats.
Les négociations à Athènes entre l'exécutif européen, le FMI et la Banque centrale européenne (BCE) et le gouvernement grec pour arrêter ces mesures de rigueur étaient vendredi dans la dernière ligne droite.
«La fin est en vue», a déclaré un porte-parole de la Commission européenne pour les questions économiques, Amadeu Altafaj, en n'excluant pas qu'elles soient achevées dès samedi. «Nous sommes très proches d'un accord» qui «sera annoncé d'ici dimanche par le gouvernement», a confirmé une source gouvernementale grecque.
L'accord devrait être discuté dimanche matin lors d'une réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe consacrée à la Grèce, dont la tenue a été annoncée vendredi par le gouvernement français.
Une fois approuvé par les ministres des Finances, le déclenchement de l'aide doit en principe être adopté à l'unanimité par les Etats de la zone euro, sans lequel le versement des prêts ne peut débuter.
Mais selon une source européenne, les chefs d'Etat pourraient laisser leurs ministres des Finances prendre la décision dès dimanche afin d'accélérer le processus et éviter une aggravation de la crise dans la zone euro.
La perspective d'un accord imminent, après des semain