Les cortèges du 1er mai partout en France ont réuni 350.000 manifestants, selon une estimation définitive de la CGT, contre 1,2 million de personnes revendiqué par les syndicats en 2009, le syndicat évoquant samedi «une étape supplémentaire dans la mobilisation». Selon le ministère de l'Intérieur, les cortèges du 1er mai ont réuni 195.000 participants, dont 21.000 à Paris.
Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait dès le début de l'après-midi admis que la participation était «moins importante qu'en 2009, dans un contexte de crise», alors que la France était alors en pleine récession.
Après le 23 mars, dernière journée de grève et de manifestations, ce 1er mai «marque une nouvelle étape dans la mobilisation autour des questions d'emploi, de salaires et de retraites», a estimé la CGT dans un communiqué.
«Le niveau de mobilisation est comparable à celui du 1er mai 2003, année de la dernière réforme des retraites», d'après le syndicat. Cette année-là, les manifestations avaient rassemblé quelque 285.000 personnes selon les organisateurs, 164.000 selon la police.
«Le patronat et le gouvernement doivent apporter des réponses concrètes aux revendications des salariés», qui «n'accepteront pas une réforme des retraites qui se traduirait par une remise en cause du départ à 60 ans et par une baisse des pensions», avertit la CGT, qui lance une «carte pétition» en ce sens.
Elle appelle aussi «ses organisations à