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Libération

Des milliards et des larmes pour la Grèce

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Le Premier ministre Papandréou a annoncé ce dimanche matin la signature d'un accord avec l'UE et le FMI. Et prévoit de «grands sacrifices» pour les Grecs.
Un manifestant tient une fleur durant le défilé du 1er mai à Athènes. (AFP)
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publié le 2 mai 2010 à 11h12
(mis à jour le 2 mai 2010 à 11h14)

La Grèce a conclu un accord avec l'UE et le FMI pour déclencher l'aide financière au pays, a annoncé dimanche le Premier ministre Georges Papandréou en Conseil des ministres. Ce dernier a annoncé aussi de «grands sacrifices» pour les Grecs, «nécessaires» pour lui éviter la «faillite»

«Aujourd'hui on avalise l'accord» conclu samedi soir avec les Européens et le Fonds monétaire international, a-t-il déclaré en ouvrant cette réunion extraordinaire de son gouvernement, retransmise en direct à la télévision.

Le montant global de l'aide financière des pays de la zone euro et du FMI à la Grèce, qui sera débloquée en échange d'une cure d'austérité inédite, sera d'un montant «sans précédent au niveau mondial», a-t-il dit.

Il n'a toutefois pas précisé de chiffre. Selon Paris, l'aide atteindra 100 à 120 milliards d'euros sur trois ans. Le montant sera annoncé «à Bruxelles», où une réunion des ministres des Finances de la zone euro était prévue à 16 heures.

«Avec nos décisions d'aujourd'hui, les citoyens doivent subir de grands sacrifices (…). Ce n'est pas une décision agréable», a ajouté, sur un ton solennel mais visiblement mal à l'aise, Georges Papandréou, évoquant une «grande épreuve» qui attend le pays et sa responsabilité «historique».

«Ce sont des sacrifices durs mais nécessaires (…) sans lesquels la Grèce ferait faillite», or «éviter la faillite est la ligne rouge nationale», a-t-il ins