La Grèce va pouvoir bénéficier d’un plan de sauvetage de 110 milliards d’euros, sans précédent dans le monde par son ampleur, en contrepartie d’une cure d’austérité impliquant de douloureux sacrifices pour la population dans les années à venir.
Ces premiers prêts arriveront «à temps» pour permettre à la Grèce d'honorer l'échéance du 19 mai, jour où elle doit rembourser 9 milliards, selon une source gouvernementale citée par l'AFP. «Tout a été fait sur la base de cette date», a-t-elle précisé.
Un accord sur le versement de cette enveloppe a été conclu dimanche à Bruxelles pendant une réunion des ministres des Finances de la zone euro. «Nous avons décidé aujourd'hui d'activer le plan de soutien» en faveur de la Grèce, a déclaré leur chef de file Jean-Claude Juncker.
«Le programme financier met 110 milliards d'euros à disposition de la Grèce sur trois ans pour lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 milliards d'euros, dont 30 milliards d'euros au cours de la première année» 2010, à un taux moyen de 5%, a-t-il ajouté.
L'instance dirigeante du FMI doit encore approuver officiellement sa participation de 30 milliards d'euros «dans la semaine», a annoncé son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, dans un communiqué. Mais son feu vert ne fait aucun doute.
Zone euro: sommet extraordinaire vendredi
Cette enveloppe vise à éviter la banqueroute à la Grèce, confrontée à une dette colossale de plus de 300 milliards d’euros et