La crise grecque va de nouveau dominer les débats, cette semaine, notamment à la réunion mensuelle de la Banque centrale européenne (BCE), qui doit avoir lieu comme prévu jeudi au Portugal, autre pays en difficulté budgétaire.
Le conseil des gouverneurs doit se retrouver à Lisbonne pour décider de la politique de taux d'intérêt du mois à venir. Deux fois par an, la réunion se déroule hors des murs de l'«Eurotower», le siège francfortois, dans une ville d'un des seize pays membres de la zone euro. «L'attention (des marchés) va se focaliser avant tout sur la Grèce et les dangers de contagion à d'autres pays de la périphérie de l'Union économique et monétaire», souligne Nikolaus Keis, de la banque UniCredit.
La BCE maintient Athènes sous pression
Le risque concernant Athènes semble toutefois s'être considérablement amoindri avec l'annonce, dimanche, du plan de sauvetage commun UE-FMI de 110 milliards d'euros, dont 80 milliards EUR à la charge de la zone euro, en contrepartie d'une sévère cure d'austérité. Dès cette année, la Grèce va percevoir 45 milliards d'euros de prêts, mais la BCE a maintenu celle-ci sous pression.
Il est «essentiel que les autorités publiques grecques se tiennent prêtes à prendre toute mesure supplémentaire qui pourrait se révéler adéquate pour remplir les objectifs du programme», a-t-elle jugé dans son communiqué.
Le président de la BCE, Jean-Claude Tr