Les syndicats grecs tentent d'engager l'épreuve de force contre la cure d'austérité décidée par le gouvernement en appelant fonctionnaires et enseignants à cesser le travail et à descendre dans la rue ce mardi, à la veille d'une grève générale qui devrait paralyser le pays.
Environ 200 militants communistes ont occupé ce matin le site de l'Acropole, à Athènes, où ils ont déroulé une banderole géante appelant à la mobilisation. «Peuples de l'Europe, soulevez-vous», figurait en grec et en anglais sur la banderole accrochée au rocher.
«Nous voulons envoyer un message dans toute la Grèce et dans toute l'Europe, a expliqué le député communiste Nikos Papaconstantinou. Des mesures qui éliminent les acquis sociaux sont prises dans toute l'Europe. Mais la colère populaire va venir à bout des organisations impérialistes.»
Plusieurs milliers de personnes ont aussi manifesté en milieu de journée dans le centre d'Athènes à l'appel de plusieurs syndicats, contre la cure d'austérité décidée par le gouvernement.
Moins d'un millier de manifestants du Pame, le front syndical du Parti communiste, se sont rendus au Parlement avant de se disperser dans le calme. «On ne donnera pas un sou pour la crise», affirmait une banderole. Une troisième manifestation était organisée par l'Adedy (375.000 adhérents), qui a appelé à une grève de 48 heures dans