Alerte rouge sur les marchés, ce mardi. L’aide à la Grèce à peine bouclée, la crainte d’une contagion de cette crise de la dette au reste de l’Europe, et particulièrement à l’Espagne, a fait rechuter l’euro et les Bourses. Des rumeurs selon lesquelles d’autres agences de notation allaient dégrader la note de l’Espagne et que Madrid pourrait demander une aide financière colossale au FMI ont fait d’abord plonger les places européennes. Tokyo était fermé aujourd'hui et le sera encore mercredi.
A la clôture, la Bourse de Paris perdait 3,64%, celle de Madrid 5,41%, Londres 2,56% et Francfort 2,6%. La Bourse d'Athènes chutait de son côté de 6,68% à la clôture.
La Bourse de New York a elle aussi ouvert en nette baisse mardi, les investisseurs s'inquiétant des difficultés budgétaires des pays de la zone euro: le Dow Jones perdait plus de 2% et le Nasdaq 2,81% vers 16H45. En outre, l'euro se dirigeait à grande vitesse vers le seuil de 1,30 dollar mardi, après avoir enchaîné les plus bas depuis un an. Il valait 1,3043 dollar mardi en fin d'après-midi, contre 1,3187 dollar lundi vers 21H00 GMT, évoluant à son niveau le plus faible depuis fin avril 2009.
Démentis
Pourtant, une semaine après la décision de Standard and Poor’s de baisser la note de la dette espagnole, ses rivales Moody’s et Fitch ont indiqué mardi qu’elles n’étaient pas en train de réexaminer la note de l’Espagne, qui reste pour ces