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Les députés grecs votent le plan d'aide, les Bourses européennes plongent

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Le Premier ministre grec George Papandréou au Parlement, à Athènes, le 6 mai, avant le vote du plan d'austérité. (© AFP Louisa Gouliamaki)
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publié le 6 mai 2010 à 19h04
(mis à jour le 6 mai 2010 à 19h06)

Le Parlement grec a adopté ce jeudi le plan d'austérité, contrepartie d'une aide internationale massive, mais la crise financière qui déstabilise l'Europe s'est déplacée vers l'Italie. De son côté, l'euro est descendu sous 1,27 dollar pour la première fois depuis mars 2009.

«C'est l'avenir de la Grèce qui est en jeu. Ce sont l'économie, la démocratie, la cohésion sociale qui sont mises à l'épreuve», avait affirmé le Premier ministre grec Georges Papandréou, en défendant l'adoption d'une cure de rigueur sans précédent.

Rassemblement dans le calme à Athènes

Au lendemain de violences qui ont fait trois morts à Athènes, environ 10.000 manifestants, selon la police, se sont rassemblés dans le calme jeudi soir à Athènes pour protester contre ces mesures.

Les investisseurs n'ont pas semblé rassurés par les déclarations du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet qui a écarté tout risque de contagion de la crise grecque, à l'issue d'une réunion à Lisbonne.

«Le Portugal n'est pas la Grèce, l'Espagne n'est pas la Grèce», a insisté Trichet, assurant qu'un défaut de la Grèce était pour lui «hors de question». Une porte-parole du Fonds monétaire international (FMI) a renchéri en affirmant que ce n'était «pas une optio