Les Bourses mondiales et l'euro n'ont pas réussi à enrayer leur dégringolade jeudi, face à la nervosité persistante entourant les risques de contagion de la crise grecque qui n'a pas été apaisée par les déclarations du président de la BCE.
Signe que la tension était encore très forte, le rendement du bon du Trésor grec à 10 ans a grimpé à son plus haut niveau depuis l'entrée de la Grèce dans la zone euro. Vers 21h15, il s'établissait à 11,282%, contre 10,025% mercredi soir.
Les taux longs italiens et espagnols se sont sensiblement tendus.
Aux Etats-Unis, la place new-yorkaise a même connu un accès de panique, l'indice vedette Dow Jones dégringolant brièvement de 9% avant de se reprendre pour terminer sur une baisse de 3,20%. Le Nasdaq a cédé 3,44%. Une erreur technique d'un courtier a pu être à l'orgine de ces mouvements brusques, au moment où les télévisions américaines diffusaient des images des manifestations dans les rues d'Athènes.
En Europe, la Bourse de Paris a cédé 2,20%, Londres 1,52%, Francfort 0,88%, Milan 4,26% et Madrid 2,93%.
Seule la Bourse d'Athènes est parvenue à tirer son épingle du jeu, l'indice ATHEX grignotant 0,98% après les lourdes pertes subies mercredi (-3,91%) et mardi (-6,68%).
En Asie, la Bourse de Tokyo, qui était fermée lundi, mardi et mercredi en raison des congés de la Golden Week au Japon, a accusé le choc jeudi: l'indice Nikkei a plongé de 3,27%.
Les places de Hong Kong et Shangh
Les Bourses et l'euro dégringolent encore
Article réservé aux abonnés
par
publié le 7 mai 2010 à 7h24
(mis à jour le 7 mai 2010 à 7h27)
Dans la même rubrique