L'Union européenne tentait dimanche de mettre sur pied un fonds de soutien financier inédit en faveur des pays de la zone euro en difficulté pour stopper la crise qui l'ébranle, auquel la Grande-Bretagne refuse toutefois de participer. Les ministres des Finances de l'ensemble des 27 pays de l'UE devaient se rencontrer à partir de 15h00 à Bruxelles.
Ils examineront une proposition de la Commission européenne, dont les membres se sont retrouvés à 13h00. Celle-ci prévoit de doter le mécanisme «de stabilisation de la zone euro» de 60 milliards d'euros, selon la dernière proposition sur la table. L'argent serait dans un premier temps emprunté par la Commission européenne, puis redistribué aux pays qui en feraient la demande sous forme de prêts.
Réunis en sommet vendredi soir, les dirigeants de la zone euro ont demandé qu'un tel mécanisme soit prêt avant l'ouverture des marchés lundi. Une réunion extraordinaire des ministres des Finances de l'ensemble de l'UE est nécessaire car il s'agit d'approuver un dispositif de l'Union européenne, qui comprend 27 pays, même s'il est destiné aux seuls seize Etats de la zone euro.
Situation de crise
La question se pose toutefois de savoir si tous les Etats européens apporteraient leur garantie pour les emprunts, ou seulement ceux de la zone euro. Et dès avant la réunion, la Grande-Bretagne a fait entendre sa différence en signifiant qu'elle refusait d'apporter sa garantie, seuls les pays de la zone euro devant à ses yeux être concernés. Le Royaume-uni n'en