Syndicats et patronat, qui se réunissent lundi à l'Elysée pour faire le point sur les mesures de soutien à l'emploi face à la crise, pourraient se mettre d'accord pour sauver les aides aux entreprises qui recrutent ou recourent au chômage partiel des coupes budgétaires prévues.
Avant même le début du sommet, cet après-midi, le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a préparé les esprits à une pérennisation du dispositif dit d'«activité partielle longue durée» qui autorise les entreprises en difficulté à pratiquer de longues périodes de chômage partiel.
«Pas le moment de débrancher»
Une aide exceptionnelle de l'Etat (et de l'Unedic) permet à l'employeur de mieux indemniser ses salariés touchés, à hauteur de 90% du salaire net. «Ce n'est pas le moment de débrancher le dispositif», a justifié Wauquiez dans une interview à La Tribune.
Deux leaders syndicaux, Jean-Claude Mailly pour Force ouvrière et François Chérèque (CFDT) semblaient abonder dans son sens. «Il faut maintenir le dispositif de chômage partiel, je vais faire une série de propositions: ça coûte, alors ça va être un peu à contre-temps du gel» des dépenses publiques, a annoncé Mailly sur i-Télé avant la réunion.
Le soutien aux heures sup en question
Mais la CFDT remet, de son côté, sur la table la question du soutien de l’Etat aux heures supplémentaires. Un tab