Nicolas Sarkozy a eu beau se défendre d'instaurer en France une politique d'austérité et de rigueur (lire aussi en pages Evénement), c'est bien ce qu'ont retenu les centrales syndicales, hier, lors du sommet social qui se tenait à l'Elysée. Les mesures prises pendant la crise en faveur de l'emploi et du pouvoir d'achat ont été passées en revue et l'Elysée a fait le tri. Ainsi, le Président a annoncé la fin des «mesures exceptionnelles» décidées en février 2009. Il s'agit de mesures fiscales et d'allocations destinées aux ménages modestes, telles que la suppression du dernier tiers de l'impôt sur le revenu de 2009, des primes exceptionnelles ou encore des bons d'achat pour des services à la personne. Elles ont représenté un engagement financier de 2,5 milliards d'euros et auraient «parfaitement rempli leur office, selon le chef de l'Etat. Nous devons maintenant engager le redressement de nos finances publiques», a-t-il insisté.
Il a également confirmé, au grand dam du patronat, que le dispositif «zéro charge», qui exonère les TPE de cotisations patronales pour les nouvelles embauches, prendrait fin au 30 juin. Il a bénéficié à un million de créations d’emplois et a représenté un effort financier de 800 millions d’euros sur 2009 et 2010. Comme attendu, Nicolas Sarkozy assure le maintien de certains dispositifs d’aide à l’emploi : l’activité partielle de longue durée, qui améliore l’indemnisation du chômage partiel, et le contrat de transition professi