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Libération

Sous pression, la zone euro veut renforcer sa discipline budgétaire

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publié le 18 mai 2010 à 6h42
(mis à jour le 18 mai 2010 à 7h01)

Les ministres des Finances de la zone euro se sont dits préoccupés lundi par la chute rapide de l’euro et ont promis de redoubler d’efforts pour réduire leurs déficits afin d’enrayer la crise de confiance qui continue d’ébranler l’Union monétaire.

Malgré le gigantesque plan de soutien de 750 milliards d’euros mis sur pied dans la douleur il y a tout juste une semaine, les marchés restent nerveux et continuent à être préoccupés à la fois par la dette accumulée par les Etats, et par l’impact négatif de leurs plans de rigueur sur la croissance.

L’euro est descendu en cours de journée à son plus bas niveau face au dollar en quatre ans, avant de regagner une partie du terrain perdu.

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a tenté de rassurer en affirmant que l'euro restait «une monnaie crédible». «Je ne suis pas préoccupé par le taux de change actuel (de l'euro) mais par la vitesse à laquelle le taux de change s'est détérioré», a-t-il toutefois reconnu.

Le mécanisme de prêt peine à être finalisé

Pour ne rien arranger, le mécanisme sans précédent de 750 milliards d’euros de prêts et de garantie de prêts décidé le 10 mai, pour les pays de la zone euro qui auraient des difficultés à emprunter sur les marchés financiers, peine à être finalisé.

M. Juncker a dû convoquer une nouvelle réunion des ministres des Finances de la zone euro pour vendredi afin de boucler «les détails techniques».

Toutefois, selon des sources diplomatiques, de longues et difficiles discussions ont eu lieu lundi soir à ce