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Pour Christine Lagarde, l'euro «n'est pas en danger»

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La ministre de l'Economie a aussi nié toute distance entre Paris et Berlin, après la décision allemande d'interdire des ventes à découvert sur certains produits financiers.
Christine Lagarde le 11 mai à l'Assemblée nationale (© AFP Mehdi Fedouach)
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publié le 20 mai 2010 à 9h54
(mis à jour le 20 mai 2010 à 10h47)

Rassurer. Sur l'état de l'euro, qui ne serait «absolument pas» en danger, et sur les relations entre Paris et Berlin. C'est ce qu'a tenté de faire la ministre de l'Economie Christine Lagarde, ce jeudi, assurant donc, notamment, qu'il n'y avait aucune divergence avec l'Allemagne, qui a décidé d'interdire des ventes à découvert sur certains produits financiers, ce qui a fait chuté l'euro.

La ministre a toutefois réaffirmé, sur RTL, que la France ne suivra pas l'Allemagne sur cette interdiction visant les ventes à découvert «à nu» de produits financiers sur les dettes souveraines des Etats. Des procédés complexes qui visent à vendre à termes des titres que l'on ne possède pas en pariant sur une hausse ou une baisse pour empocher la différence.

«Je ne crois absolument pas que l'euro soit en danger. L'euro est une devise solide, crédible qui a assuré la stabilité de la zone pendant plus de dix ans», a affirmé Lagarde, alors que la devise est tombée à son plus bas niveau depuis quatre ans, avant de se situer environ à 1,23 dollar jeudi.

Quand il a été lancé, l'euro a été «coté par rapport au dollar à 1,16. Il est descendu en dessous d'un dollar et il est allé jusqu'à 1,60. Il y a une marge de fluctuation mais ce qu'on regarde sur une longue période, c'est la crédibilité d'une monnaie et l'euro est une monnaie créd