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L'Europe en mode rigueur

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Plusieurs pays ont annoncé ces dernières semaines des plans d’austérité pour réduire leur déficit public, creusé par la crise.
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publié le 25 mai 2010 à 16h51
(mis à jour le 25 mai 2010 à 16h54)

En France: Le déficit public, attendu au niveau record de 8% du PIB cette année, doit revenir à 3% en 2013, a promis le gouvernement, qui a annoncé un gel des dépenses de l'Etat pendant trois ans.

D’autres réductions des dépenses sont aussi à l’ordre du jour, ainsi qu’une diminution de cinq milliards en deux ans des niches fiscales.

Au Royaume-Uni: Le nouveau gouvernement a présenté lundi un premier programme de 6,2 milliards de livres (7,2 milliards d'euros) de coupes immédiates dans les dépenses des ministères, n'épargnant que la santé, la défense et l'aide au développement. Les «quangos», des organismes para-publics, seront fortement réduits et les recrutements sont gelés.

Le déficit britannique a atteint 11,1% du PIB à la fin de l’année budgétaire achevée fin mars.

En Espagne: Madrid a annoncé en janvier un plan d'austérité de 50 milliards d'euros d'ici 2013 afin de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013, contre 11,2% en 2009.

Sous la pression des marchés et des partenaires européens, le gouvernement a approuvé la semaine dernière une accélération de cette cure, avec des économies de 15 milliards dès 2010 et 2011.

Cela comprend une baisse des salaires des fonctionnaires en moyenne de 5% dès juin et un gel de la revalorisation de certaines retraites en 2011.

Au Portugal: Face au risque d'une contagion de la crise grecque, Lisbonne a renforcé en mai ses objectifs de redressement budgétaire, promettant de r