A l'instar des autres places européennes, la Bourse de Paris a terminé cette séance de mardi en nette baisse (-2,90%), secouée par un regain d'inquiétudes sur l'endettement des pays européens et par les risques que posent les plans d'austérité à la croissance.
Le CAC 40 a fini à 3.331,29 points, en repli de 99,64 points, dans un volume de transactions de 5,208 milliards d'euros. Depuis le début de l'année, l'indice vedette a perdu 15,37%.
La place parisienne avait ouvert en nette baisse, dans le sillage du repli de Wall Street la veille et des places asiatiques dans la matinée, et a oscillé tout au long de la séance autour de -3%. Le CAC 40 a brièvement chuté au-delà de 4% peu de temps après midi, avant de se ressaisir quelque peu.
La crainte du marché s'est depuis quelques jours déplacée de la Grève vers l'Espagne, où la banque centrale a dû procéder au sauvetage samedi de Cajasur, une caisse d'épargne du Sud du pays que contrôlait l'Eglise catholique.
Parallèlement, l'Italie, comme d'autres pays européens, devait adopter mardi soir un collectif budgétaire pour 2011-2012 comprenant des économies essentiellement axées sur une réduction des dépenses de l'Etat.
Les tensions entre les deux Corées ont ajouté au climat de nervosité sur la Bourse, indiquent les analystes. L'armée nord-coréenne a été mise en alerte après que Séoul a menacé lundi Pyongyang de lui «faire payer le prix» du naufrage d'un de ses navires de guerre.
Toutes les valeurs du CAC 40 ont passé la plu