Profil bas. L'ancien PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier, a choisi la réserve mâtinée d'autocritique pour ses «erreurs» dans la conduite du groupe de communication, au premier jour de son procès devant le tribunal correctionnel pour des malversations présumées dans la gestion de la société.
J2M, 53 ans, autrefois raillé pour son goût immodéré des médias, a soigneusement évité la presse à son arrivée comme à son départ du tribunal correctionnel de Paris au terme de l'audience, en milieu de journée.
L'ancienne star du CAC 40 doit répondre, aux côtés de six autres prévenus, de trois chefs de poursuite: diffusion d'informations fausses ou trompeuses, manipulations de cours, abus de biens sociaux. Il encourt en théorie jusqu'à cinq années de prison et de fortes amendes.
«Excès»
Jean-Marie Messier a d'ailleurs spontanément fait allusion à ses «excès» en matière de communication lorsqu'il était au faîte de sa gloire à la tête de VU, au début des années 2000. Des excès qui ont confiné à la «provocation», a-t-il reconnu devant la tribunal.
Ce n'est d'ailleurs pas le seul sujet sur lequel l'ancien patron a fait son mea-culpa à l'ouverture du procès devant la 11e chambre du tribunal correctionnel.
L'ancien patron a également reconnu avoir commis des erreurs stratégiques dans la conduite du groupe mais cherché des circonstances atténuantes dans un contexte interne et externe difficile.
«Certaines décisions que j'ai pu prendre, que nous avons pu prendre, n'étaie